Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')
Se laisser aller
Il savait qu’il n’aurait pas dû faire ça.
Il savait que faire une telle proposition à son petit copain pouvait être un hasard qu’il allait regretter, mais il n’était pas arrivé à s’en empêcher.
Il le désirait, c’était un truc qui l’avait toujours attiré, et il s’était sentit assez sûr de son lien avec le plus vieux pour lui demander ça sans en devoir avoir honte.
Et pourtant, maintenant qu’il voyait Keito au pied du lit, se torturant la lèvre inférieure avec les dents, Yuto se demandait si cela avait vraiment été la bonne chose à faire.
Il aurait dû imaginer que Keito n’allait rien lui nier, qu’il allait soutenir n’importe quel désir de Yuto, même si ça le faisait sentir mal à l’aise, mais il ne pensait pas qu’il allait accepter voire un truc comme ça s’il n’avait pas pensé qu’il le pouvait vraiment aimer bien.
Nakajima rampa sur le matelas, il l’atteignit et il mit les bras autour de son cou, en appuyant le front sur le sien.
Hikaru, derrière lui, devait avoir remarqué le malaise de Keito.
Il se leva du lit, il s’approcha lentement de lui et mit une main à la base de son dos sous la t-shirt, et il commença à embrasser son épaule. Tout doucement, en essayant de ne le faire pas agiter encore plus.
Okamoto était encore complétement habillé, contrairement aux autres deux.
Yuto avait libéré Hikaru de tous ses vêtements dans le moment qu’ils avaient touché le matelas, et lui-même s’était retrouvé en ne portant que le caleçon et la chemise, que le plus vieux avait commencé à déboutonner avant que Yuto se dirigeait vers Keito.
Yuto pouvait sentir clairement son érection appuyer sur l’étoffe de façon presque douloureuse, et il faillit se sentir coupable pour son excitation face au malaise évident de son petit copain.
Il rejoignit Hikaru et s’abaissa pour embrasser la gorge de Keito, il lui enleva la t-shirt et descendit vers les clavicules et les tétons, les mordant doucement, y passant la langue et soufflant légèrement, et il s’amusait bien à l’entendre gémir pour ses soins, bien que de façon contenue.
Hikaru mit les mains sur ses hanches et laissa glisser ses doigts sous le pantalon pour caresser son sexe au-delà du caleçon.
Keito recula légèrement, il s’appuya contre son corps et s’offrit à son toucher, un peu plus désinhibé qu’il y a quelques instants.
Yuto sourit, il se détendit à son tour et recommença à parcourir sa poitrine avec la bouche, encore à quatre pattes sur le matelas et en atteignant de plus en plus en bas, jusqu’à rencontrer l’obstacle du pantalon.
Il le déboutonna lentement, il leva les yeux vers lui et le trouva à le regarder, plein d’attente.
Yuto lui sourit, malin, il enleva les vêtements qui lui restaient et puis il rencontra avec la langue la main d’Hikaru.
Yaotome se déplaça derrière Keito et commença à embrasser sa nuque, ses doigts qui effleuraient son dos, alors que Yuto enveloppait son érection avec la bouche, d’un mouvement expérimenté, en bougeant les lèvres avec la langue et en essayant de ne pas emphatiser ses mouvements pour ne lui concéder pas trop tout de suite.
Il sentit une main de Keito se frayer un chemin dans ses cheveux, le tirer vers lui alors qu’en même temps il poussait les hanches de l’avant, et le plus jeune dût s’accrocher à ses jambes pour le retenir.
Il le laissa aller et continua à passer la langue sur lui, à suivre toute la longueur de façon erratique, puis il se déplaça et enveloppa juste la pointe dans sa bouche, en s’aidant avec la main et en le caressant tout doucement pour essayer de le désorienter, de ne lui faire pas comprendre comment bouger, plongé aussi dans le toucher d’Hikaru sur sa peau, devenu plus ferme.
Après quelques minutes il eut marre d’être provoqué comme ça ; il prit donc Yuto par ses épaules, il le repoussa et le fit finir le dos contre le matelas.
Il ouvrit ses jambes avec un genou, il se mit entre elles et se baissa pour l’embrasser, impétueux, en ouvrant les lèvres et en cherchant sa langue avec la sienne.
Yuto se sentait carrément bien.
Son petit copain qui l’embrassait, qui le touchait, qui l’emmena vite à sa limite, il ouvrit les yeux pour regarder plutôt Hikaru, encore derrière Keito, maintenant occupé à augmenter son excitation plus qu’à le faire détendre.
Il croisa les yeux avec les siens et il sentit son cœur accélérer encore devant le désir dans ce regard, devant cette envie, tellement que finalement il se convainquit avoir fait la bonne chose.
Hikaru l’excitait, ça l’excitait l’idée d’être dans une telle situation, avec Keito et lui.
Quand il l’avait demandé, avoir eu son désir réalisé avait déjà suffi pour le faire sentir bien, pour lui faire goûter ce qui allait se passer, bien que les sensations qu’il était en train de prouver ne se reflétaient même pas dans ses meilleures fantaisies.
Il ouvrit encore plus les jambes pour inviter son petit copain à continuer, et alors qu’il sentait une main de Keito glisser sur sa cuisse pour aller vers son caleçon, il vit Hikaru faire la même chose et caresser une fesse d’Okamoto, avant de placer les doigts près de son entrée.
Keito se tendit, il se leva et se retourna pour regarder Hikaru, les yeux grand ouverts, en rougissant et en récupérant le même malaise qu’avant.
Yuto s’assit et regarda les deux, inquiète que ce moment d’incompréhension pouvait gâcher l’ambiance.
« Hikaru, moi je… » murmura Keito au plus vieux, avant que Yuto se mettait debout et entre eux.
« Hikka… » il susurra à son oreille, les bras autour de son cou pour le faire retourner et le laisser tomber sur le lit où il venait d’être.
Il le chevaucha, il attrapa ses poignets et emmena ses mains sur ses propres jambes, en l’obligeant de le caresser et puis en se baissant vers lui pour embrasser sa poitrine, tout en soulevant les hanches pour permettre à Hikaru d’enlever son caleçon.
Fait ça, Yuto se redressa et se retourna vers Keito pour lui faire signe de s’approcher ; il s’appuya contre lui quand Keito l’atteint et mit les bras derrière sa nuque pour laisser adhérer son dos à la poitrine d’Okamoto, et il gémit tout bas pour la sensation de cette chaleur intense mixte à cela du toucher d’Hikaru sur lui.
Keito laissa glisser les mains sous sa chemise et lui l’enleva lentement, en suivant avec la bouche la peau sur ses bras laissée découverte par l’étoffe, jusqu’à arriver à embrasser ses hanches et ses jambes. Il s’agenouilla derrière lui et, en hésitant, il le poussa vers l’avant avec une main sur son dos.
Yuto se trouva à quelques centimètres de la bouche d’Hikaru et l’attaqua avec la sienne, en gémissant quand il sentit en même temps le mains d’Hikaru tirer ses cheveux pour le faire approcher encore plus et celles de Keito se déplacer vers ses fesses pour effleurer son entrée et laisser glisser un doigt dedans.
Le plus jeune haleta de plus en plus haut sur la bouche d’Hikaru alors qu’il sentait ce doigt – et puis un autre et un autre – bouger en lui, le préparer et le titiller en même temps, jusqu’à ce qu’il ne put plus résister et qu’il se retourna vers Keito parce qu’il s’arrêtait.
« Hikaru. » murmura-t-il au plus vieux, la voix rauque pour l’excitation. « Prends-moi, Hikaru. » dit-il avec un gémissement, et il vit clairement le frisson sur le visage de Yaotome, et sentit ses ongles se foncer dans ses jambes alors qu’il soupirait et hochait la tête.
Yaotome se souleva, il fit signe à Yuto de se mettre au milieu du lit et à Keito d’aller du côté de la tête ; il tira son poignet quand il le vit hésiter, il ignora Yuto pour l’instant et embrassa lui plutôt, moins impétueux qu’il avait été avec Nakajima, lisant bien la situation et remarquant que Keito n’était pas encore complétement à l’aise, malgré l’excitation évidente.
Il se pencha encore plus pour envelopper son sexe dans ses lèvres, il suça tout doucement et il le regarda dans les yeux, amusé par l’expression déchiré d’Okamoto.
Mais, bien que ça l’amusait, il ne s’y attarda pas trop.
Il se releva et fit signe à Yuto parce qu’il prenait sa place, et quand la bouche de Nakajima fut à nouveau sur Keito Yaotome se mit plutôt derrière lui, il plaça les mains sur ses hanches et se baissa pour lécher son dos, lascif, en se poussant contre lui parce qu’il sentait son excitation, parce qu’il le désirait.
Et Yuto se souleva pendant un instant et se retourna vers lui, son visage rouge et son souffle lourd.
« Hikka… maintenant. » il gémit, et cet ordre s’avéra assez sensuel aux oreilles d’Hikaru parce que seulement penser de ne lui donner pas ce qu’il voulait c’était impossible.
Il le pénétra d’une poussée ferme, le cri du plus jeune étouffé sur la peau de Keito, et il ne lui donna que quelques secondes pour s’habituer à l’intrusion avant de commencer à bouger, avec l’intention de faire ça à son rythme.
Yuto, pour sa part, avait l’impression qu’il allait devenir fou.
D’un côté il sentait l’érection de Keito contre son palais se pousser jusqu’à sa gorge, et ses mains dans les cheveux qui tiraient et bougeaient sa tête à volonté, parce que Yuto n’avait pas la force de le contraster.
De l’autre il se sentait prendre par Hikaru exactement comme il l’avait souhaité, il se sentait ouvrir lentement par ses poussées et il en voulait de plus, et il voulait continuer à le sentir en lui, se prélasser dans cette sensation de soumission totale à tous les deux.
Hikaru augmenta le rythme de ses poussées, en percevant le désir du plus jeune, la façon dont il se poussait contre lui, et parce que son propre corps lui demandait ça, de sentir encore cette chaleur autour de lui, d’y plonger de plus en plus fort, même au prix de lui faire mal, mais en concédant à tous les deux ce qu’ils voulaient.
Keito atteignit premier la limite.
Submergé par la sensation chaude et humide de la langue de Yuto sur lui, il poussa ses hanches contre sa bouche, il inclina la tête contre le mur derrière lui et se vida dans la bouche du plus jeune avec un gémissement haut, près d’être un cri.
Yuto le quitta de la bouche et essaya de trouver la concentration nécessaire pour avaler, pour détourner l’attention d’Hikaru ; il sentit le plus vieux envelopper son sexe dans la main et bouger vite, en rectifiant le tir de ses hanches parce qu’il ressentait encore plus de plaisir, et donc le plus jeune ne put que se laisser aller, atteindre l’orgasme et mordre la peau de Keito pour étouffer un cri, en salissant la main d’Hikaru et le drap.
Hikaru ralentit ses mouvements pendant un moment, il se donna le temps de voir Yuto s’écrouler contre Keito et ceci lui peigner les cheveux avec ses mains, d’un geste étonnamment tendre.
Puis Hikaru serra à nouveau ses hanches et recommença à se pousser en lui, à le tirer contre lui, et après un instant il serra les yeux et fit un son étouffé quand finalement il jouit à son tour et se vida dans ce corps bouillant.
Il sortit délicatement de lui, il rampa vers la tête du lit et s’écroula là-bas, le souffle lourd, la sueur qui parcourait lentement sa tempe, l’expression plus que satisfaite.
Keito se mit comme lui, en continuant à garder la tête de Yuto sur lui, sans arrêter de le caresser.
Ça prit au plus jeune un moment pour récupérer la force de bouger ; quand il le fit, il se mit au milieu des deux et se retourna pour les regarder avec un sourire fatigué.
Il se pencha vers Hikaru pour embrasser ses lèvres, puis il fit pareil avec Keito.
« Je t’aime. » murmura-t-il, en se laissant aller contre le matelas. « Merci. » il ajouta, en fermant les yeux et en se rendant à la fatigue.
Hikaru fit pareil, avec un sourire amusé en direction de Keito, et il essaya à son tour de s’endormir.
Okamoto tarda un peu ; il caressa le dos de son petit copain qui dormait déjà et se pencha pour l’embrasser à son tour, attentif à ne le réveiller pas.
« Je t’aime aussi. » il susurra, avant de finalement s’endormir à son tour.
*
Le lendemain matin Hikaru se réveilla un peu étourdi.
Yuto, encore à côté de lui, dormait sur le ventre, les cheveux devant son visage et le drap qui couvrait à peine son dos.
Il sourit, il le caressa instinctivement et puis il se retourna de l’autre côté, surpris de n’y trouver pas Keito.
Il se leva lentement, attentif à ne faire pas de bruit, et se dirigea vers la cuisine, où il trouva le plus jeune qui préparait le petit-déjeuner.
« Bonjour. » il lui dit, la voix basse, en l’atteignant. « Qu’est-ce que tu fais de bon ? » il lui demanda, en jetant un œil à la poêle.
« T-tamagoyaki. » répondit vite Keito, en se concentrant sur ce qu’il était en train de faire.
Hikaru le vit mal à l’aise, moins qu’il était la veille mais sans doute plus que d’habitude.
Et il comprenait ça, en quelque sort. Le matin les choses apparaissaient toujours pires qu’elles avaient effectivement été.
Il s’assit à la table et se servit du café que le plus jeune avait déjà préparé.
Il garda le silence et le regarda cuisiner pendant un moment, avant de soupirer.
« T’en veux parler ? » il demanda, un sourcil hausse, et il remarqua la façon dont Keito se tendit, bien qu’il essayait de ne le montrer pas.
« Non. Il y a rien dont il faut parler. » murmura-t-il, et Yaotome l’imagina rougit, bien qu’il ne pouvait pas voir son visage.
« Allez, Keito ! Comment peux-tu dire qu’il y a rien dont il faut parler ? Si ce qui s’est passé hier t’a causé des ennuis alors c’est mieux si on… »
« Non. » dit fermement le plus jeune, et finalement il se retourna.
Il éteignit la cuisinière et alla s’asseoir face à Hikaru, encore sans le regarder dans les yeux.
« C’est pas que ça m’a créé des problèmes. Au contraire, je… eh bah, je l’ai aimé bien. » il rougit. « Mais, eh bien, voir Yuto avec quelqu’un d’autre m’a semblé bizarre. Ça m’a semblé bizarre quand il me l’a demandé, mais c’était un truc qu’il voulait, donc je lui ai pas dit non, mais… c’est pas facile de dire oui à ton petit copain qui te dise qu’il a envie de coucher avec un autre mec. J’ai pas peur, mais… »
« Tu t’es senti incertain ? » proposa Hikaru, avec un sourire compréhensif. « Je comprends, Keito. Je comprends la sensation qu’on ressent quand on voit l’homme qu’on aime avec autre personne, comment il semble contre nature. Et je pense la même chose, je suis comme toi, je me laisse confondre par ce genre de truc et je me sens le seul à penser ça. Mais cela dure pas pour toujours. Ils sont que des moments d’incertitude, mais ils vont passer aussitôt que Yuto se réveillera, il viendra te saluer et alors tu le regarderas et tu sauras qu’il est qu’à toi, parce que c’est comme ça que ça doit être. » il lui sourit encore, en lui donnant une chiquenaude affectueuse au milieu du front. « C’est que les premiers temps, Keito. Mais ça va passer. » il conclut, en haussant les épaules.
Keito baissa la tête en signe de gratitude, et Hikaru pensa qu’il allait lui répondre, mais il n’en eut pas le temps.
« Bonjours ! » ils entendirent une voix joyeuse venir de la porte, et tous les deux se retournèrent vers Yuto, en lui souriant.
« Bonjours. » ils répondirent, alors que le plus jeune s’approchait de Keito pour l’embrasser.
« Après la veille je meurs de faim. Qu’est-ce qu’on va manger ? »
Hikaru gloussa derrière lui, en jetant un coup d’œil amusé à Keito.
Il le vit se détendre, sourire à son petit copain et l’embrasser encore, avant de lui emmener le petit-déjeuner.
Hikaru ne se sentit même pas de trop dans une image si quotidienne.
Voir le bonheur sur le visage de son ami au moment que Yuto était entré dans la pièce, cela suffisait pour compenser n’importe que malaise.